Moutier cabaret-spectacle et cinéma

Moutier cabaret-spectacle et cinéma

Les propos tenus par le fantaisiste M. Marcel Winistoerfer, maire de Moutier, en spectacle devant une assemblée de jeunes séparatistes samedi 5 mai prêtent à sourire quand il évoque des anti-séparatistes « désemparés par la défaite » ou « mauvais perdants qui ont tout simplement perdu la tête » …

Car il est bien vrai qu’il y aurait de quoi perdre la tête quand on voit précisément qui est à la tête de la ville et de quelle manière, disons exotique, fonctionne la commune de Moutier !

Dernier exemple : la découverte de la prise en charge par la ville de Moutier des frais d’avocats et de justice de l’ancien maire, M. Maxime Zuber dans une procédure pénale qui l’oppose à un citoyen bien connu, opposant politique et élu communal. Une sorte d’assistance judiciaire gratuite pour le citoyen Zuber, qui n’a pourtant rien d’un nécessiteux. Débouté en première instance et condamné à payer la somme de 15 000francs d’honoraires et de frais, on découvre en effet avec étonnement que ce n’est pas le condamné qui va payer ce montant mais bel et bien la ville de Moutier ! L’ancien maire soigne maintenant sa blessure narcissique en faisant appel de sa condamnation, sachant qu’à Moutier c’est le contribuable qui paie les frais de poursuite de la procédure. Il n’y a plus qu’à souhaiter qu’il ne pousse pas jusqu’à la Cour européenne des Droits de l’Homme !

On peut néanmoins légitimement s’inquiéter de cette désinvolture à engager les finances publiques pour la poursuite d’intérêts privés et unilatéraux, alors que les finances communales sont en lente perdition et que nous aurons, entre autres dépenses, à participer en janvier 2019 au renflouage de la Caisse de pension du Canton du Jura pour plusieurs centaines de milliers de francs !

Autre lézard découvert lors de la récente campagne à propos du référendum sur le budget communal: la contribution de 15 000 [1] francs de la ville de Moutier à la braderie de Porrentruy où la ville de Moutier sera hôte d’honneur ! Payer pour être honoré, payer pour être accueilli…Etrange présage de ce qui attend le citoyen prévôtois si sa ville part dans le Canton du Jura…

15 000 francs par ici, 15 000 autres par là avec lesquels on pourrait tout autant soutenir des sociétés locales ! Faut-il s’attendre à trouver encore d’autres incongruités dans les tiroirs communaux ?

A Moutier, le cinéma est permanent:

C’est « Main basse sur la ville » film de Francesco Rosi, 1963, revisité version prévôtoise. Le père est maire, le fils est président du Conseil de ville où siègent 3 ou 4 membres du même clan. On se répartit dans les différents partis tous complètement acquis à la cause séparatiste. L’opposant quant à lui n’a qu’à se taire et renoncer aux voies démocratiques qui lui sont offertes.

Pour la Bianca Castafiore de l’Hôtel de Ville, ces opposants, ces autres, ces citoyens irrécupérables qui résistent, ce sont des êtres « désemparés », ultraminoritaires qui cherchent à « semer la zizanie » ! Face à ces réfractaires qu’on n’avait pas vu venir, le maire de tous les Prévôtois brandit pas moins que la menace d’émeutes si l’affaire tourne mal pour eux. … la guerre civile quoi !

L’autre classique qui tourne depuis des années c’est bien « Le salaire de la Peur », de H-G Clouzot, 1953. Chaque semaine des citoyens s’approchent de nous, opposants visibles, pour nous affirmer leur soutien, souvent pour donner de l’argent aux mouvements de résistance mais surtout avec la promesse solennelle de préserver leur anonymat pour éviter les ennuis.

Nous en appelons aux Prévôtois pour qu’ils réalisent à quel point ils sont manipulés par une équipe de prestidigitateurs qui ne se soucient guère de l’avenir de la ville mais dont la première préoccupation est de l’arracher rapidement à son milieu historique et géographique naturel quitte à la ruiner en faisant semblant « d’aller de l’avant ».

La place de Moutier est bien au milieu de la Prévôté et nous devons tout faire pour y rester…

Moutier-Prévôté

[1] En fait, c’est encore pire : pour Moutier, en tant qu’invitée d’honneur (sic), le billet d’entrée à la braderie de Porrentruy coûte en réalité 25'000 francs ! Un véritable prix d’ami.

Commentaire qui n’engage pas Moutier-Prévôté.

Si la comparaison avec le cinéma est parfaitement fondée quant aux scénarios, elle serait injurieuse pour des réalisateurs géniaux comme Francesco Rosi et Henri-Georges Clouzot. Les marionnettistes séparatistes, eux, ne sont que d’exécrables manipulateurs, à commencer par un ex maire et son fonctionnaire cantonal jurassien de fils "chargé" de la … culture ! Le maire actuel, lui, adoubé de force par son prédécesseur, n’est ni scénariste ni marionnettiste. Il n’est qu’une marionnette assez ridicule.

Nous estimons que le comportement de la municipalité actuellement aux mains d’un clan séparatiste, relève de l’arbitraire et de l’impéritie. Il est plus que temps d’y mettre fin. Nous en avons assez du régime "république bananière"!

La fille dudit ex maire et sœur du fonctionnaire jurassien, participe également à ce détestable cinéma. Elle semble chargée d’y mettre des touches d’humour. Elle en a notamment appelé au gouvernement bernois (si, si, c’est vrai !) afin qu’il nous fasse taire. Un bel aveu d’impuissance contre notre résistance.

Moutier-Résiste

31 mai 2018